La graine
Deux corps entrelacés par l’ amour une nuit
Le souffle du destin, une graine bénie
Ton ventre qui se tend pour accueillir la vie
Ton corps qui s’élargit, que l’élégance fuit
Ton ventre tout en rond pour un corps qui grandit
Ton cœur à l’unisson de son cœur tout petit
Ta main perçoit la danse de ce corps qui frémit
Tes seins comme des fruits, prêts à nourrir la vie
Ta chair devient douleur et ton ventre meurtri
Tes entrailles ouvertes, un petit corps sorti
Un beau bébé qui crie sa venue en la vie
Ce 3 avril 1974
Inspiré du livre de Jacqueline Manicom, « La graine, journal d’une sage femme« , @ Presses de la Cité, 1974