Maya et Olivier
Ah tu nous as bien eus, féline créature
Sous la lune miaulant ton angoissante errance
En ce soir de printemps où tu fis la capture
D’un cœur au diapason de ta désespérance
Oui, tu nous as bien eus, ravissante coquine
Car depuis ce beau soir, Olivier est au ciel
Et dans son cœur conquis, noire blanche et rouquine
Même les jours de pluie tu es son arc-en-ciel
Ah ils ont l’air malin, nos petits mots tendresse
Envoyés en cadeau pour ce douze juillet
Ils se sont fait doubler, adorable bougresse
Par ton regard fripon et ton ventre douillet
Alors nos petits mots, tendres et arrangés
Ont fait un petit tour avant de s’en aller
Ils t’ont dit « Bonne fête ! », puis toujours bien rangés
Au fond de notre cœur sont partis s’installer
Allez ! De ton audace, juvénile indécence
Nous ne voulons garder au fond de notre cœur
Attendris et charmés que ta tendre innocence
Baume cicatrisant jalousie et rancœur
Sache que nos deux cœurs, insensibles à ce temps
Qui fane nos instants et emporte nos jours
Te dépêchent les mots, éclos au frais printemps
D’une saison d’amour qui rime avec toujours