Âmes belles
Ames belles, lumineuses, ô âmes merveilleuses
À n’être rien que vous, en modestie radieuse
Toujours mon cœur s’émeut en croisant la noblesse
De vos charmants sourires ou vos regards tendresse
De la beauté souvent, vous n’avez pas le trait
Mais qu’importe le trait ! Ailleurs est votre attrait
Jamais dame fierté en vous n’est suffisance
Car c’est un cœur d’enfant qui crée votre élégance
La vie vous a béni, ô âmes bienheureuses
De son sein êtes nées, prenantes, enjôleuses
Quel bonheur de pouvoir, le cœur en déraison
En vos champs de vertus, faire belles moissons
Ô vous, heures propices, et vous, rêves complices
Dites-leurs qu’en mon cœur elles sont au solstice
Et toi, vent de l’amour, que ton souffle vivant
Leur rappelle sans cesse que je suis leur amant